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Burn-out : comment le reconnaître et le prévenir ?

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On en parle beaucoup, certains le vivent. Le burn-out, syndrome du trop. Il est d’abord professionnel, il peut être parental. A partir de quand s’inquiéter? Clefs pour le prévenir. Que peut apporter une thérapie psycho-énergétique comme l’EFT dans le traitement du burn-out?

Le témoignage de Christelle

« Quand j’ai fait un burn-out, il y a 3 ans, je me souviens du point de bascule, ce moment où je ne pouvais plus dire non aux sollicitations, juste y répondre. J’étais entrée dans un engrenage où je faisais les choses en mode « robot », je n’avais plus la force de penser à ce que je faisais, juste je faisais, sans pouvoir m’arrêter… »

Le burn-out, syndrome du trop

Trop de travail, trop de pression, trop d’engagement….

La définition, communément acceptée du burn-out, évoque « un état d’épuisement physique, émotionnel et mental qui résulte d’un surinvestissement prolongé dans des situations de travail».

Le burn-out est l’aboutissement d’un processus de stress chronique où les ressources finissent par se consumer, où les limites sont régulièrement dépassées. Le rapport au travail s’est dégradé. Le subir a pris le pas sur l’agir, l’espace pour penser son métier a disparu.

L’évolution des modes de travail, l’augmentation de la charge mentale liée au traitement de l’information,  le recours au télétravail qui rend poreuse la frontière entre la vie personnelle et la vie professionnelle expliquent la prévalence du burn-out dans notre langage courant.

Un processus de dégradation en 3 étapes

  • Un épuisement émotionnel : la personne est coupée de son ressenti ou au contraire s’irrite pour des choses qui la laissaient indifférente avant. Elle est comme vidée de ses ressources émotionnelles. Elle n’a plus d’énergie.
  • Un désintérêt pour la mission ou l’activité : elle a l’impression qu’elle ne peut plus répondre aux exigences de son environnement, elle déprécie son travail, n’a plus de motivation, finit par se dévaloriser et perdre l’estime d’elle-même.
  • Un retrait vis-à-vis du travail, une forme de cynisme : pour se mettre à distance et se protéger, elle développe une forme d’insensibilité à son environnement et progressivement une vision  négative des autres et du travail.

C’est l’entourage qui sonne l’alarme, avec difficulté, car la personne est dans le déni. L’aboutissement est un effondrement brutal et soudain, caractéristique du processus de burn-out ; un matin, la personne ne peut plus se lever ou elle craque brutalement au travail.

Ne pas  confondre burn-out et dépression

Le burn-out est circonscrit à la sphère professionnelle. A l’inverse, la dépression touche l’ensemble des sphères professionnelle, familiale et sociale de la personne. Cependant un burn-out non traité peut évoluer en dépression, quand il s’aggrave venant aussi contaminer le champ personnel.

Peut-on parler de burn-out parental ?

L’OMS (organisation mondiale de la santé) à propos du burn-out évoque  « un phénomène lié au travail ».  Peut-on alors parler de burn-out parental, expression relayée par les médias ?

La question n’est pas tranchée.

Plusieurs arguments penchent en faveur de la reconnaissance du burn-out parental :

  • Similitude du processus  
    • Epuisement physique, émotionnel, psychique avec impossibilité de récupérer
    • Distanciation affective vis-à-vis de l’entourage,  des enfants dans le cas du burn-out parental
    • Perte d’efficacité et d’épanouissement au travail et dans son rôle de parent pour le burn-out parental
    • Sentiment d’être débordé et culpabilité à le reconnaître
  • Similitude des symptômes
  • Impossibilité de dissocier vie professionnelle et vie privée : ces 2 sphères interagissent en permanence venant accroître la charge mentale
  • Niveau d’exigence élevé tant au niveau professionnel qu’au niveau parental en lien avec une injonction sociale forte d’accomplissement dans les 2 domaines.

A partir de quand s’inquiéter ?

Pour diagnostiquer un burn-out, les médecins relèvent un faisceau de symptômes et non un symptôme unique. Ces symptômes sont proches de ceux du stress chronique :

  • Symptômes physiques 

Fatigue permanente dont la personne ne récupère pas, insomnies, maux de dos et tensions musculaires, migraines, maux de ventre, sensibilité accrue aux infections…

  • Symptômes émotionnels 

Anxiété, sentiment d’être dépassé par les évènements, isolement, détachement à l’égard de l’entourage, irritabilité, cynisme inhabituel

  • Symptômes intellectuels

Troubles de la concentration, de la mémoire, difficulté à décider

  • Symptômes comportementaux 

Troubles du comportement alimentaire (compensation par la nourriture ou au contraire privation) voire toxicomanie (alcool, drogues, médicaments). Ce changement de comportement doit alerter.

C’est l’entourage qui tire la sonnette d’alarme, qui renvoie le manque de disponibilité de la  personne ; celle-ci a l’impression d’être prise en tenailles entre ce qu’elle vit et ce que les autres lui renvoient.

Quelques clefs  de prévention

MARTINE-WERNER-COACH-EFT-PRATIQUE

Il est important d’être conscient que le burn-out est une mauvaise rencontre entre des facteurs externes qui relèvent de la responsabilité de l’employeur  (contexte de travail sous pression, changements subis, accroissement de la charge mentale de travail, etc…) et des facteurs internes qui favorisent la perméabilité à cette pression.

D’un point de vue individuel, il est possible de prévenir le burn-out et d’intervenir avant le point de non-retour :

Porter attention à l’équilibre entre les 4 piliers dans sa vie

  • La vie personnelle : ce que je suis, le Moi – j’ai le droit d’avoir des moments personnels ; parfois, on s’oublie par rapport aux autres, on oublie qu’on existe
  • La vie affective/familiale source d’échanges permanents
  • La vie professionnelle qui se structure autour des échanges  avec les collègues, la hiérarchie, les clients/usagers…
  • La vie sociale : amis, loisirs, sport, vie associative…

Quels sont les piliers en surcharge ? Ceux qui manquent de consistance ? Comment rééquilibrer l’édifice ?

Connaître les signes d’alerte les plus fréquents

  • Le changement de comportement : agressivité ou au contraire, tristesse, isolement
  • L’excès : hyperactivité/agitation, épuisement permanent « je suis à plat », « je dors très mal », « je me réveille plus de 3 fois par nuit
  • Le désengagement au travail mais aussi en famille
  • La perte du plaisir et de la vitalité qui s’installe progressivement
  • Les pathologies à répétition : rhumes, troubles digestifs, troubles musculo-squelettiques (TMS), etc…

Prendre conscience de son fonctionnement

Une meilleure connaissance de soi  permet de respecter à la fois son besoin d’être stimulé et celui d’être à son écoute pour s’adapter en permanence.

Quand on n’a pas appris à dire non, à délimiter son territoire pour trouver une sécurité intérieure, à dire « là, je ne suis pas d’accord, c’est mon territoire et tu ne rentres pas », on est plus facilement soumis à la pression extérieure. En apprenant à développer ses limites, on réduit les risques de confusion, on prend conscience de sa valeur et on renforce l’estime de soi.

Certains profils sont plus facilement sujets au burn-out :

  • Les fonceurs, ceux pour qui les choses ne vont jamais assez vite peuvent présenter cette propension au burn-out dans des situations de stress prolongé
  • Les perfectionnistes
  • Les personnes qui ont du mal à déléguer
  • Les « sauveurs »
  • Etc…

En être conscient permet d’instaurer une vigilance a priori tout en profitant des qualités que nous confèrent ces caractéristiques.

S’entraîner à sentir et ressentir dans son corps

Quand on est en burn-out, il y a une dissociation entre le mental et le corps.

Créer du lien entre le corps et l’esprit, apprendre à ressentir quand on commence à avoir des tensions musculaires et aussi des sensations positives est une bonne manière de se maintenir en santé et de repérer rapidement les alertes du corps.

Consulter son médecin traitant

Les signaux physiques de fatigue, de tension, d’insomnie doivent inviter à une consultation rapide. Seul, le médecin pourra évaluer le degré d’épuisement et d’atteinte de l’état de santé à l’aide d’un certain nombre de marqueurs. Il pourra aussi aider à faire le lien avec la médecine du travail si nécessaire.

Pourquoi l’EFT est-elle efficace dans traitement du burnout ?

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Plusieurs  thérapies peuvent contribuer à prévenir et guérir le burn-out : les thérapies cognitivo-comportementales, l’hypnose, la sophrologie…

La thérapie psycho-énergétique dont l’EFT -emotional freedom technique- est la technique la plus connue, présente beaucoup d’avantages :

  • Elle permet de se reconnecter rapidement au corps et à tous les sens ; cette étape est indispensable pour rompre le cercle infernal qui s’est enclenché et sortir du mode  » robot ». C’est la clef de voûte pour retrouver rapidement un premier niveau d’apaisement et reprendre du contrôle sur sa vie.
  • C’est un outil de régulation émotionnelle qui est partagé avec le patient ; la technique peut être utilisée en auto-soin entre les séances pour stabiliser l’anxiété. C’est un acquis efficace et durable.
  • C’est un outil de régulation énergétique qui permet de remettre le corps en mouvement et  de retrouver de la vitalité. Un corps sans énergie est un peu comme une maison sans électricité. L’EFT permet de remettre le courant.
  • A un niveau plus profond,  l’EFT va permettre de déconditionner les évènements  traumatiques en lien avec le burn-out et de se reconstruire en étant reconnecté à ses sens afin qu’ils puissent nous guider à nouveau.

Aller plus loin

  • « Guide du burn-out » – Anne Everard – Préface Thierry Janssen – 29 mars 2017 – Albin Michel
  • « Le burn-out parental » – 10 octobre 2014 – Liliane Holstein -Broché

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